SOCIÉTÉ PAN-CANADIENNE DE PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE


Bienvenue sur le site provisoire de la Société pan-canadienne de Psychologie analytique!
Vous trouverez sur ce site que nous venons de créer, au début de la nouvelle année 2023, la première ébauche d’un projet visant à accroître la sensibilisation et l’accès à la psychologie analytique dans toutes les régions du Canada par la formation, l’éducation, les conférences et l’établissement d’une communauté nationale axée sur la poursuite de ces idées. L’esprit de cette société reflétera le bilinguisme, le multiculturalisme, le caractère autochtone et le vaste espace géographique qui définit le territoire et constitue l’âme du Canada. Le tout enrichi par le vaste domaine de la pensée jungienne, en dialogue avec les contributions en provenance des autres familles psychanalytiques.
En cliquant sur les différents mots-clés du menu de ce site, vous aurez accès aux premiers balbutiements de ce projet et vous êtes invités à ajouter votre adresse électronique à la liste des abonnés de notre site en cliquant sur l’adresse suivante : cgjungpcsociety@gmail.com.
Carl Gustav Jung (1875-1961)
L’esprit des profondeurs
« L’esprit des profondeurs m’a même appris à considérer mon action et ma décision comme dépendant des rêves. Les rêves ouvrent la voie à la vie, et ils vous déterminent sans que vous compreniez leur langage. On aimerait apprendre ce langage, mais qui peut l’enseigner et l’apprendre ? L’érudition ne suffit pas ; il y a une connaissance du cœur qui donne une vision plus profonde. La connaissance du cœur n’est pas dans un livre et ne se trouve pas dans la bouche d’un professeur, mais elle pousse en vous comme la graine verte de la terre sombre. L’érudition appartient à l’esprit de ce temps, mais cet esprit ne peut en aucun cas saisir le rêve, car l’âme est partout où la connaissance érudite n’est pas. » C. G. Jung, extrait de son livre Le Livre Rouge / Liber Novus, L’Iconoclaste / La Compagnie du Livre Rouge, Paris, 2012.
Navigare necesse est, vivere non necesse
« Naviguer est nécessaire, vivre ne l’est pas » : une devise hanséatique, citée par Sigmund Freud.dans son article Pensées pour l’époque sur la guerre et la mort (1915). Cette citation a été attribuée à Pompée en 56 avant J.-C. Apparemment, il était prêt à entreprendre son voyage de retour, lorsqu’une grande tempête se leva sur la mer et que les capitaines des navires hésitèrent à prendre la mer. Mais il prit lui-même la tête du mouvement et leur ordonna de lever l’ancre, en leur criant : « Nous devons naviguer, nous ne devons pas vivre ». Ce que nous pouvons interpréter par : « à défaut de naviguer, la vie n’a pas de sens, car elle ne mène nulle part! »
Suivre sa propre étoile
À notre collègue Fraser Boa qui demanda à Marie-Louise Von Franz: «Comment se fait-il qu’aussi peu de gens suivent leur propre étoile ? Pourquoi l’étoile est-elle une si lourde charge (?) [ celle-ci répondit: ] Parce que suivre sa propre étoile signifie s’isoler, ne pas savoir où aller, découvrir par soi-même une voie tout à fait nouvelle (individuelle), plutôt que de simplement suivre les sentiers battus que tout le monde emprunte. C’est pour cette raison que les hommes ont toujours eu tendance à projeter le côté unique et la grandeur de leur propre monde intérieur sur des personnalités extérieures et à devenir des serviteurs, de dévoués serviteurs, des admirateurs et des imitateurs de ces personnalités extérieures. C’est beaucoup plus simple d’admirer un grand homme, de devenir un disciple ou un adepte d’un gourou ou d’un prophète religieux, l’admirateur d’un grand personnage officiel. […] Ce genre d’attitude est beaucoup plus facile que de suivre sa propre étoile.» Extrait de La voie des rêves, Ed. La Fontaine de Pierre, 2008.